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LE CPF pour encourager la formation tout au long de la vie professionnelle

Dans la lignée de l’accès à la formation tout au long de la vie professionnelle, le gouvernement a décidé de revoir sa copie en instaurant désormais un Compte Personnel de Formation (loi du 14 juin 2013).

Une des dernières dispositions prise concernait le DIF (Droit Individuel à la Formation). Celui-ci n’a pas le vent en poupe ! C’est le moins qu’on puisse dire, surtout auprès des TPE/PME. Les raisons : des entreprises qui ont du mal à laisser partir leurs salariés plusieurs jours en formation et des salariés qui, par méconnaissance ou manque de motivation, n’utilisent pas suffisamment ce dispositif pourtant favorable à l’évolution de leurs compétences.

Lors d’un colloque organisé par Centre INFFO le 16 octobre dernier à l’Assemblée Nationale, les intervenants présents sont revenus sur les enjeux, les principes et la mise en œuvre de ce nouvel outil qu’est le Compte Personnel de Formation (CPF).

Ainsi l’objet de ce dispositif, qui « n’est pas un dispositif en plus », est de simplifier et d’encourager l’accès à la formation continue sous toutes ses formes (actuellement CIF, DIF, VAE, etc…).

Rappelons les enjeux sociaux et économiques :

  • Aujourd’hui la plupart de nos entreprises ont des difficultés à se positionner en terme de compétitivité sur les marchés internes et externes.
  • Par ailleurs le taux de chômage a grimpé ces dernières années et la période de transition en cas de licenciement ou de précarité de l’emploi est insuffisamment outillée.
  • Enfin, d’après une enquête récente auprès des pays de l’OCDE, la France fait partie des pays qui forment le moins ses salariés et les fait le moins monter en compétences.

Ainsi le CPF est basé sur les principes suivants :

Portabilité : le compte est rattaché non plus au statut mais à l’individu dès son entrée dans la vie active. Ainsi le salarié cumule et conserve ses droits tout au long de sa vie professionnelle même pendant les périodes de chômage.

Initiative individuelle et opposabilité : Le salarié, après avoir été orienté et accompagné, peut choisir son parcours de formation et peut faire jouer un droit de véto en cas d’ »hésitation » de son employeur (comme dans le cas du CIF)

Universalité : le dispositif doit être porté et partagé par tous : entreprises, salariés et prestataires. La question du financement est toutefois encore floue.

Gageons que les entreprises et les salariés s’approprient ce nouvel outil à condition que l’engagement de simplification soit respecté. A suivre…


Pour suivre l’ensemble du colloque sur le CPF, voir le lien :
http://www.centre-inffo.fr/Colloque-a-l-Assemblee-Nationale,6047.html

Rappel sur le DIF :
http://travail-emploi.gouv.fr/le-droit-individuel-a-la-formation,1071.html